Retour en montagne pour ce long weekend de l’ascension, direction l’Ariège pour la suite et la fin de ma formation initiateur terrain montagne avec le Club Alpin Français.
Jeudi 05 mai :
Me voici en marche dans la vallée sauvage d’Aston en Ariège. Il est environ 11h, nous sommes en route vers le refuge du Ruhle pour cette première journée de formation. Il fait grand beau, et la montagne revêt ici à cette altitude encore modeste des allures quasi estivales. Les souvenirs des bons moments passés en montagne reviennent à l’esprit, les odeurs, les fleurs, le vert des pâturages, les cabanes libérées de leur prison de neige hivernale, tant de choses qui déjà présument de l’arrivée imminente de l’été... Ne manque que l’aspect sonore pour compléter le tableau, la montagne est encore silencieuse, comme engourdie par ces long mois d’hiver, point de troupeaux en estive aux tintements de cloches caractéristique, point de cris de marmottes ou de chocard. Au loin les sommets sont encore bien chargés en neige, quelques mètres d’altitude gagnés et ce sont des jonquilles qui jonchent le sol de leur jaune éclatant, encore quelques mètres, de l’herbe encore jaunie et aplatie témoigne d’une fonte de neige récente. Enfin les premiers névés puis la neige, partout, omniprésente vers 2000m d’altitude. Il reste même encore un beau panneau de glace au pied du pic Nègre de Joclar : non nous ne sommes pas encore en été ! Les botanistes voient une corrélation entre altitude et latitude, au fur et à mesure que nous nous élevons nous rencontrons des milieux similaires à ce que nous rencontrerions en remontant au nord : de la forêt de conifères, aux glaces de l’arctique en passant par les landes herbeuses. Mais cette prise d’altitude, en plus d’un voyage accéléré en latitude, et surtout à l’heure printanière des plaines est aussi un voyage dans le temps à reculons, ainsi nous revenons quelques semaines en arrière aux prémices du printemps au milieu des narcisses avant d’entrer à nouveau dans l’hiver au milieu des parois enneigées. Le monde à l’envers en quelques sortes. La magie de la montagne plutôt. Je me laisse aller à la mélancolie, ou le bonheur d’être triste selon la définition de Victor Hugo... La parenthèse en ces temps tourmentés fait du bien.
Mais passons à l’action. Après un petit passage par le refuge pour prendre possession des lieux, nous filons en direction des pentes et couloirs enneigés du versant nord du petit Ruhle. Au programme révision de l’encordement en course de neige puis école de neige ou comment apprendre en enrayer un chute dans diverses situations : seul ou encordés à deux, avec ou sans piolet, en montée ou en descente... Nous testons les limites, bien contre assurés par en haut au moyen de cordes reliées à une grande main courante installée dans le rocher grâce à plusieurs pitons. Un bel atelier ou pas moins de 4 lignes de chutes nous permettent de tester les différentes situations en sécurité. Une première après midi riche en enseignements, et... humide. Nous profiterons ensuite d’une belle soirée sur la terrasse du refuge à contempler les sommets de la haute Ariège.
Jeudi 05 mai :
Me voici en marche dans la vallée sauvage d’Aston en Ariège. Il est environ 11h, nous sommes en route vers le refuge du Ruhle pour cette première journée de formation. Il fait grand beau, et la montagne revêt ici à cette altitude encore modeste des allures quasi estivales. Les souvenirs des bons moments passés en montagne reviennent à l’esprit, les odeurs, les fleurs, le vert des pâturages, les cabanes libérées de leur prison de neige hivernale, tant de choses qui déjà présument de l’arrivée imminente de l’été... Ne manque que l’aspect sonore pour compléter le tableau, la montagne est encore silencieuse, comme engourdie par ces long mois d’hiver, point de troupeaux en estive aux tintements de cloches caractéristique, point de cris de marmottes ou de chocard. Au loin les sommets sont encore bien chargés en neige, quelques mètres d’altitude gagnés et ce sont des jonquilles qui jonchent le sol de leur jaune éclatant, encore quelques mètres, de l’herbe encore jaunie et aplatie témoigne d’une fonte de neige récente. Enfin les premiers névés puis la neige, partout, omniprésente vers 2000m d’altitude. Il reste même encore un beau panneau de glace au pied du pic Nègre de Joclar : non nous ne sommes pas encore en été ! Les botanistes voient une corrélation entre altitude et latitude, au fur et à mesure que nous nous élevons nous rencontrons des milieux similaires à ce que nous rencontrerions en remontant au nord : de la forêt de conifères, aux glaces de l’arctique en passant par les landes herbeuses. Mais cette prise d’altitude, en plus d’un voyage accéléré en latitude, et surtout à l’heure printanière des plaines est aussi un voyage dans le temps à reculons, ainsi nous revenons quelques semaines en arrière aux prémices du printemps au milieu des narcisses avant d’entrer à nouveau dans l’hiver au milieu des parois enneigées. Le monde à l’envers en quelques sortes. La magie de la montagne plutôt. Je me laisse aller à la mélancolie, ou le bonheur d’être triste selon la définition de Victor Hugo... La parenthèse en ces temps tourmentés fait du bien.
Mais passons à l’action. Après un petit passage par le refuge pour prendre possession des lieux, nous filons en direction des pentes et couloirs enneigés du versant nord du petit Ruhle. Au programme révision de l’encordement en course de neige puis école de neige ou comment apprendre en enrayer un chute dans diverses situations : seul ou encordés à deux, avec ou sans piolet, en montée ou en descente... Nous testons les limites, bien contre assurés par en haut au moyen de cordes reliées à une grande main courante installée dans le rocher grâce à plusieurs pitons. Un bel atelier ou pas moins de 4 lignes de chutes nous permettent de tester les différentes situations en sécurité. Une première après midi riche en enseignements, et... humide. Nous profiterons ensuite d’une belle soirée sur la terrasse du refuge à contempler les sommets de la haute Ariège.
Vendredi 06 mai :
Une fois de plus un fort vent de sud c’est installé sur les Pyrénées, cette situation aura été le fil conducteur de ce drôle d’hiver, et il semble bien que nous devions encore supporter cela aujourd’hui... c’est donc sous la pluie que nous nous réveillons, les sommets frontaliers sont bien accrochés, par effet de foehn. Nous songeons un instant à renoncer et à descendre en vallée pour faire des « manips », mais la pluie s’arrête pendant notre petit déjeuné, et quelques coins de ciel bleu redonnent espoir. Après une heure d’attente, c’est décidé nous restons. Nous nous mettons en route vers le pied du petit Ruhle avec comme objectif d’escalader sa belle arête ouest. C’est sous un vent glacial que nous attaquons l’ascension, je fais cordée avec Raymond et Ferdinand aujourd’hui. La première partie facile se fera en corde tendue emmené par Ferdinand, jusqu’à venir buter sous un premier gendarme que nous contournerons sur la droite par une vire aérienne puis ensuite sous un second gendarme au rocher jaune très esthétique que nous grimperons par une belle cheminée (5a). Je passe en tête à ce moment là, l’occasion de retrouver les sensations de grimpe en grosse (avec les grosses chaussures d’alpinisme), dans un style purement « montagne » le dos en opposition. Ca frotte de partout mais ça passe, c’en est même très plaisant malgré le contact glacial du rocher obligeant à de multiples pauses pour retrouver des sensations dans les doigts... Une fois au sommet du gendarme, nous en redescendons par un pas d’escalade assez exposé, ou sous les conseils de David notre guide je moulinerai mes deux seconds sur un bon piton, avant de m’auto mouliner, technique très pratique et nouvelle pour moi. Nous attaquons ensuite le premier ressaut formé par deux belles longueurs dans le 5/5+ dans un très beau rocher. L’arête se couche ensuite, quelque centaines de mètres horizontaux parcourus en corde tendue, un petit rappel de 6/7m et nous voici au pied du second et dernier ressaut. L’ambiance est froide, le temps s’est dégradé et c’est sous des averses de neige que j’entame l’escalade de la base du premier ressaut par une cheminée/dièdre couché mais plutôt lisse qui n’est pas sans rappeler la première longueur de la voie normale du Pilier du Bosc au Caroux. Une fois de plus il faut employer des techniques plus ou moins élégantes pour passer, opposition du dos, coincements... mes 3 dernières sorties au Caroux ont été une bonne préparation à ce genre de terrain ! Nous voici maintenant au milieu du dernier ressaut, devant nous une belle fissure s’élance vers la gauche, je protège le pas avec un friend que j’ai tout le temps de placer, étant moi même bien coincé au fond de l’écaille. Ce dernier ressaut franchi, encore un petit relais après un gros bloc coincé et c’est la sortie. Nous débouchons sur les pentes sommitales, tantôt en neige, tantôt en mixte Ariégeois : herbe, rochers douteux, terre humide... Petit moment galère pour nous à ce moment précis, une petite « zipette » dans l’herbe pour moi, puis ensuite la corde qui se coince et m’empêche de continuer à avancer... je suis bloqué dans une position quelque peut inconfortable, dans une pente de neige pourrie. J’ai beau tirer sur la corde rien ou presque ne se passe, les minutes s’écoulent et centimètres par centimètres j’arrive tout de même à me hisser vers un bon rocher autour duquel je vais pouvoir faire un relais improvisé sur une sangle. Je suis désormais en mesure de continuer à tirer sur les cordes, j’essaye de parler à mes seconds en vain... Le vent fort empêche toute communication. Je tire donc de toute mes forces pendant plusieurs minutes et petit à petit il semble que les cordes se remettent en mouvement, Ferdinand et Raymond doivent commencer à monter, les voici qui débouchent dans les pentes de neige, me voilà rassuré. Nous ne trainons pas au sommet, l’ambiance est hivernale, un rappel de 20m nous dépose au sommet d’un couloir de neige séparant le petit du grand Ruhle et qui nous conduira au refuge en quelques glissades. Note pour plus tard : emporter un sac poubelle pour descendre en luge sans se mouiller les fesses... Après un pique nique rapide sur la terrasse du refuge, la journée s’achèvera par la redescente aux voitures puis direction Les Cabannes ou nous allons passer les deux prochaines nuits au gite des Oustalous...
Une fois de plus un fort vent de sud c’est installé sur les Pyrénées, cette situation aura été le fil conducteur de ce drôle d’hiver, et il semble bien que nous devions encore supporter cela aujourd’hui... c’est donc sous la pluie que nous nous réveillons, les sommets frontaliers sont bien accrochés, par effet de foehn. Nous songeons un instant à renoncer et à descendre en vallée pour faire des « manips », mais la pluie s’arrête pendant notre petit déjeuné, et quelques coins de ciel bleu redonnent espoir. Après une heure d’attente, c’est décidé nous restons. Nous nous mettons en route vers le pied du petit Ruhle avec comme objectif d’escalader sa belle arête ouest. C’est sous un vent glacial que nous attaquons l’ascension, je fais cordée avec Raymond et Ferdinand aujourd’hui. La première partie facile se fera en corde tendue emmené par Ferdinand, jusqu’à venir buter sous un premier gendarme que nous contournerons sur la droite par une vire aérienne puis ensuite sous un second gendarme au rocher jaune très esthétique que nous grimperons par une belle cheminée (5a). Je passe en tête à ce moment là, l’occasion de retrouver les sensations de grimpe en grosse (avec les grosses chaussures d’alpinisme), dans un style purement « montagne » le dos en opposition. Ca frotte de partout mais ça passe, c’en est même très plaisant malgré le contact glacial du rocher obligeant à de multiples pauses pour retrouver des sensations dans les doigts... Une fois au sommet du gendarme, nous en redescendons par un pas d’escalade assez exposé, ou sous les conseils de David notre guide je moulinerai mes deux seconds sur un bon piton, avant de m’auto mouliner, technique très pratique et nouvelle pour moi. Nous attaquons ensuite le premier ressaut formé par deux belles longueurs dans le 5/5+ dans un très beau rocher. L’arête se couche ensuite, quelque centaines de mètres horizontaux parcourus en corde tendue, un petit rappel de 6/7m et nous voici au pied du second et dernier ressaut. L’ambiance est froide, le temps s’est dégradé et c’est sous des averses de neige que j’entame l’escalade de la base du premier ressaut par une cheminée/dièdre couché mais plutôt lisse qui n’est pas sans rappeler la première longueur de la voie normale du Pilier du Bosc au Caroux. Une fois de plus il faut employer des techniques plus ou moins élégantes pour passer, opposition du dos, coincements... mes 3 dernières sorties au Caroux ont été une bonne préparation à ce genre de terrain ! Nous voici maintenant au milieu du dernier ressaut, devant nous une belle fissure s’élance vers la gauche, je protège le pas avec un friend que j’ai tout le temps de placer, étant moi même bien coincé au fond de l’écaille. Ce dernier ressaut franchi, encore un petit relais après un gros bloc coincé et c’est la sortie. Nous débouchons sur les pentes sommitales, tantôt en neige, tantôt en mixte Ariégeois : herbe, rochers douteux, terre humide... Petit moment galère pour nous à ce moment précis, une petite « zipette » dans l’herbe pour moi, puis ensuite la corde qui se coince et m’empêche de continuer à avancer... je suis bloqué dans une position quelque peut inconfortable, dans une pente de neige pourrie. J’ai beau tirer sur la corde rien ou presque ne se passe, les minutes s’écoulent et centimètres par centimètres j’arrive tout de même à me hisser vers un bon rocher autour duquel je vais pouvoir faire un relais improvisé sur une sangle. Je suis désormais en mesure de continuer à tirer sur les cordes, j’essaye de parler à mes seconds en vain... Le vent fort empêche toute communication. Je tire donc de toute mes forces pendant plusieurs minutes et petit à petit il semble que les cordes se remettent en mouvement, Ferdinand et Raymond doivent commencer à monter, les voici qui débouchent dans les pentes de neige, me voilà rassuré. Nous ne trainons pas au sommet, l’ambiance est hivernale, un rappel de 20m nous dépose au sommet d’un couloir de neige séparant le petit du grand Ruhle et qui nous conduira au refuge en quelques glissades. Note pour plus tard : emporter un sac poubelle pour descendre en luge sans se mouiller les fesses... Après un pique nique rapide sur la terrasse du refuge, la journée s’achèvera par la redescente aux voitures puis direction Les Cabannes ou nous allons passer les deux prochaines nuits au gite des Oustalous...
Samedi 07 mai :
Réveil toujours réglé sur 6h30, ce matin direction le Quié de Sinsat pour de la grimpe en rocher calcaire et en mode tee shirt/chaussons/magnésie... Gros contraste avec la journée d’hier passé à se cailler dans la neige, aujourd’hui on va griller au soleil, nous ne sommes pourtant qu’à une vingtaine de kilomètres (peut être moins) à vol d’oiseau du Ruhle... La magie de l’Ariège ? La montée est rude sur un sentier pas toujours bien marqué. Une première moitié du groupe ira en atelier « manip » avec Eric au rocher des corbeaux pendant que l’autre moitié (dont je fais partie) ira réviser la grimpe en terrain d’aventure dans les trois premières longueurs de la voie Darcourt Grenier avec David. Après une petite séance de bartassage Ariégeois en règle, Ihintza, Jérémie et moi parvenons au pied de la voie, pour partir derrière la cordée formée par David, Annabelle et Thomas. Ihintza s’élance dans la première longueur en 5+, Jérémie qui a gagné (ou perdu on ne sait pas trop ?) à pierre/feuille/ciseaux fera la deuxième longueur la plus dure de la voie en 6b, quand à moi j’aurais droit à une belle séance de jardinage dans la troisième longueur cotée facile (4+) mais peu équipée, dans un caillou plus que moyen, et terreuse... de quoi travailler sur le mental la pose de protection, le test et le choix des prises.... Une petite descente en rappel révisée et optimisée sous les conseils de David et nous voici déjà au pied de la paroi pour un repas dans une chaleur étouffante. La suite de la journée consistera à gagner le rocher des corbeaux ou nous attend un atelier moulinage (descente) d’un second avec passage de nœud, remontée sur corde, et enfin passage de nœud en rappel. Encore un atelier riche en apprentissages, nœud de mule, valdotain, techniques de remontées sur cordes etc. Retour ensuite tous ensemble à la voiture puis au gite pour un apéro débriefing des plus sympathique !
Réveil toujours réglé sur 6h30, ce matin direction le Quié de Sinsat pour de la grimpe en rocher calcaire et en mode tee shirt/chaussons/magnésie... Gros contraste avec la journée d’hier passé à se cailler dans la neige, aujourd’hui on va griller au soleil, nous ne sommes pourtant qu’à une vingtaine de kilomètres (peut être moins) à vol d’oiseau du Ruhle... La magie de l’Ariège ? La montée est rude sur un sentier pas toujours bien marqué. Une première moitié du groupe ira en atelier « manip » avec Eric au rocher des corbeaux pendant que l’autre moitié (dont je fais partie) ira réviser la grimpe en terrain d’aventure dans les trois premières longueurs de la voie Darcourt Grenier avec David. Après une petite séance de bartassage Ariégeois en règle, Ihintza, Jérémie et moi parvenons au pied de la voie, pour partir derrière la cordée formée par David, Annabelle et Thomas. Ihintza s’élance dans la première longueur en 5+, Jérémie qui a gagné (ou perdu on ne sait pas trop ?) à pierre/feuille/ciseaux fera la deuxième longueur la plus dure de la voie en 6b, quand à moi j’aurais droit à une belle séance de jardinage dans la troisième longueur cotée facile (4+) mais peu équipée, dans un caillou plus que moyen, et terreuse... de quoi travailler sur le mental la pose de protection, le test et le choix des prises.... Une petite descente en rappel révisée et optimisée sous les conseils de David et nous voici déjà au pied de la paroi pour un repas dans une chaleur étouffante. La suite de la journée consistera à gagner le rocher des corbeaux ou nous attend un atelier moulinage (descente) d’un second avec passage de nœud, remontée sur corde, et enfin passage de nœud en rappel. Encore un atelier riche en apprentissages, nœud de mule, valdotain, techniques de remontées sur cordes etc. Retour ensuite tous ensemble à la voiture puis au gite pour un apéro débriefing des plus sympathique !
Dimanche 08 mai :
Déjà le dernier jour du stage...snif. Aujourd’hui ce sera grimpe en grande voie calcaire à Calamès en se protégeant le plus possible sur coinceurs et friends. Je fais cordée avec David et Jean Noël dans Rio une voie que j’ai déjà parcourue 2 ans en arrière mais dans laquelle j’avais buté dans la deuxième longueur... Point de pierre/feuille/ciseau aujourd’hui pour désigner le premier à attaquer la voie, ayant envie de réessayer cette deuxième longueur en tête, je m’élance en premier dans la première et la deuxième longueur. Cette fois ça passe mais non sans difficultés. Ce passage déversant (6a) n’est décidément pas très commode. Mais c’est réussi, j’enchaine la longueur en posant quelques friends et coinceurs bienvenus tant l’équipement est disons « aéré » ici... La suite de la voie déroulera sans soucis pour mes deux compagnons de cordée, puis après un redescente en mode randonnée depuis le sommet du rocher de Calames il est déjà l’heure du pique nique au pied des voies.
Le stage s’achève par un ultime atelier mouffalge/aide au second et pose de protections. Puis petit débriefing au parking avant de rentrer...déjà.
Un grand merci à nos deux organisateurs : David et Eric pour ce stage riche en enseignements en alliant plaisir de grimper et séance ateliers.
Déjà le dernier jour du stage...snif. Aujourd’hui ce sera grimpe en grande voie calcaire à Calamès en se protégeant le plus possible sur coinceurs et friends. Je fais cordée avec David et Jean Noël dans Rio une voie que j’ai déjà parcourue 2 ans en arrière mais dans laquelle j’avais buté dans la deuxième longueur... Point de pierre/feuille/ciseau aujourd’hui pour désigner le premier à attaquer la voie, ayant envie de réessayer cette deuxième longueur en tête, je m’élance en premier dans la première et la deuxième longueur. Cette fois ça passe mais non sans difficultés. Ce passage déversant (6a) n’est décidément pas très commode. Mais c’est réussi, j’enchaine la longueur en posant quelques friends et coinceurs bienvenus tant l’équipement est disons « aéré » ici... La suite de la voie déroulera sans soucis pour mes deux compagnons de cordée, puis après un redescente en mode randonnée depuis le sommet du rocher de Calames il est déjà l’heure du pique nique au pied des voies.
Le stage s’achève par un ultime atelier mouffalge/aide au second et pose de protections. Puis petit débriefing au parking avant de rentrer...déjà.
Un grand merci à nos deux organisateurs : David et Eric pour ce stage riche en enseignements en alliant plaisir de grimper et séance ateliers.