Quoi de mieux qu’une petite coupure automnale dans les Calanques ? 5 jours au soleil, 5 jours de grimpe, 5 jours entre copains, 5 jours....
Mercredi 11 Novembre :
Pour ce premier jour nous choisissons une voie facile proposée par Eric, Elise, Sylvain et Sophie. Je ferai cordée avec David et nous partons donc tous les 6 au secteur du Devenson pour faire une voie qui promet par son nom : « Au pays des Merveilles » ! Environ 2h d’approche pour arriver au pied de la voie après avoir descendu un couloir bien raide et caillouteux et passer quelques pas exposés protégés par des mains courantes, nous sommes au ras de l’eau la voie démarre à l’horizontale par une traversée très prometteuse. Il fait un temps exceptionnel, je démarre même la première longueur torse nu, on se dit que finalement le changement climatique ça peut être pas mal aussi... ;-)? On en parle à la Cop 21 ? Non ça serait politiquement incorrect....roooo ! Nous enchainons donc trois belles longueurs d’un niveau modéré au ras de l’eau, on se régale, nous somme plongés directement dans l’ambiance des Calanques. La voie continue dans un sens plus commun (vers le haut) à partir de la 4ème longueur et ce jusqu’au sommet de la petite aiguille débonnaire que nous atteindrons après une belle dernière longueur en 6a et après s’être fait quelques frissons dans une longueur en 5c dans un rocher moyen. Nous sommes tous un petit peu déçus par la voie sur un plan « grimpe », pas vraiment d’ambiance verticale et quelques passages en rocher douteux... Nous sommes néanmoins très contents de notre première journée au soleil, puis quels paysages magnifiques...
Mercredi 11 Novembre :
Pour ce premier jour nous choisissons une voie facile proposée par Eric, Elise, Sylvain et Sophie. Je ferai cordée avec David et nous partons donc tous les 6 au secteur du Devenson pour faire une voie qui promet par son nom : « Au pays des Merveilles » ! Environ 2h d’approche pour arriver au pied de la voie après avoir descendu un couloir bien raide et caillouteux et passer quelques pas exposés protégés par des mains courantes, nous sommes au ras de l’eau la voie démarre à l’horizontale par une traversée très prometteuse. Il fait un temps exceptionnel, je démarre même la première longueur torse nu, on se dit que finalement le changement climatique ça peut être pas mal aussi... ;-)? On en parle à la Cop 21 ? Non ça serait politiquement incorrect....roooo ! Nous enchainons donc trois belles longueurs d’un niveau modéré au ras de l’eau, on se régale, nous somme plongés directement dans l’ambiance des Calanques. La voie continue dans un sens plus commun (vers le haut) à partir de la 4ème longueur et ce jusqu’au sommet de la petite aiguille débonnaire que nous atteindrons après une belle dernière longueur en 6a et après s’être fait quelques frissons dans une longueur en 5c dans un rocher moyen. Nous sommes tous un petit peu déçus par la voie sur un plan « grimpe », pas vraiment d’ambiance verticale et quelques passages en rocher douteux... Nous sommes néanmoins très contents de notre première journée au soleil, puis quels paysages magnifiques...
Jeudi 12 Novembre :
A avoir tellement parlé des falaises de Cap Canaille, j’ai suscité les envies, nous partons donc aujourd’hui dans la fabuleuse voie « 2 Vauriens et 3 Canailles » que j’ai déjà parcourue au printemps avec Blanca. Nous sommes 7 aujourd’hui, rejoins la veille par Laurent, une bien belle entrée en matière pour lui ! Aucun problèmes pour moi de refaire cette voie une deuxième fois, je pense qu’il est impossible de s’en lasser tellement l’itinéraire est beau, amusant, fantastique, voire surréaliste. Je crois l’avoir déjà dit mais cette voie c’est un peu comme un tableau impressionniste : des couleurs vives, du mouvement, de la forme, ça vous saute aux yeux, ça impressionne ! Bref arrêtons là les métaphores, j’ai la chance d’y revenir aujourd’hui, et je suis particulièrement heureux de montrer le chemin à mes amis Mazamétains, ceux là même qui m’ont initié à l’escalade il y’a quelques années déjà : Sylvain et Laurent. Le temps a passé depuis ma première escalade avec Sylvain au Caroux en 2009 et ma première grande voie avec Laurent à la Jonte en 2013...
Je fais cordée avec David comme hier, et c’est avec plaisir que je pars en second dans la première longueur, ce qui me permettra de parcourir en tête les longueurs que j’avais laissé à Blanca au printemps ! Tout est là comme il y’a 6 mois : le gaz, la mer à la fois immense et si basse à l’aplomb de nos pieds, la grotte et son fameux pas de sortie que j’aurai la chance de faire en tête aujourd’hui (accroupi, les fesses dans le vide), la cheminée et sa sortie dans les assiettes empilées en grès rouge et enfin la dernière longueur en traversée dans le conglomérat ou on se fait tout léger de peur de tout casser... Journée magnifique, inoubliable, quel bonheur de partager ces instants. Nous terminerons sur la plage de Cassis pour déguster une glace ou soleil couchant, avec petit passage dans l’eau pour moi : trop tentant de faire le dernier bain de l’année en novembre !
A avoir tellement parlé des falaises de Cap Canaille, j’ai suscité les envies, nous partons donc aujourd’hui dans la fabuleuse voie « 2 Vauriens et 3 Canailles » que j’ai déjà parcourue au printemps avec Blanca. Nous sommes 7 aujourd’hui, rejoins la veille par Laurent, une bien belle entrée en matière pour lui ! Aucun problèmes pour moi de refaire cette voie une deuxième fois, je pense qu’il est impossible de s’en lasser tellement l’itinéraire est beau, amusant, fantastique, voire surréaliste. Je crois l’avoir déjà dit mais cette voie c’est un peu comme un tableau impressionniste : des couleurs vives, du mouvement, de la forme, ça vous saute aux yeux, ça impressionne ! Bref arrêtons là les métaphores, j’ai la chance d’y revenir aujourd’hui, et je suis particulièrement heureux de montrer le chemin à mes amis Mazamétains, ceux là même qui m’ont initié à l’escalade il y’a quelques années déjà : Sylvain et Laurent. Le temps a passé depuis ma première escalade avec Sylvain au Caroux en 2009 et ma première grande voie avec Laurent à la Jonte en 2013...
Je fais cordée avec David comme hier, et c’est avec plaisir que je pars en second dans la première longueur, ce qui me permettra de parcourir en tête les longueurs que j’avais laissé à Blanca au printemps ! Tout est là comme il y’a 6 mois : le gaz, la mer à la fois immense et si basse à l’aplomb de nos pieds, la grotte et son fameux pas de sortie que j’aurai la chance de faire en tête aujourd’hui (accroupi, les fesses dans le vide), la cheminée et sa sortie dans les assiettes empilées en grès rouge et enfin la dernière longueur en traversée dans le conglomérat ou on se fait tout léger de peur de tout casser... Journée magnifique, inoubliable, quel bonheur de partager ces instants. Nous terminerons sur la plage de Cassis pour déguster une glace ou soleil couchant, avec petit passage dans l’eau pour moi : trop tentant de faire le dernier bain de l’année en novembre !
Vendredi 13 Novembre :
Après la fabuleuse journée de la veille à Cap Canaille, quoi de mieux qu’un petit tour du coté du Plateau de Castelveil pour rester dans la lancée ? Nous partons donc en direction de la magnifique Calanque d’En vau surplombée sur sa rive ouest par le plateau de Casteveil que nous gagnons par un beau « rampailloux »obligeant même à passer par une cheminée peu commode à grimper et ultra patinée. Nous passerons ensuite pas mal de temps à trouver le départ du rappel permettant de descendre au pied de la voie envisagée aujourd’hui : « Rêves de pierre ». C’est d’ailleurs par hasard que je trouverai le fameux départ au moment du dernier pipi... Bref, 3 rappels très gazeux à la verticale de la mer qui se trouve 150m plus bas, nous déposent au départ de la première longueur, 2m au dessus de l’eau... ! Sylvain, David et moi grimpons ensemble, suivis par Eric et Elise. David s’élance sur la traversée facile au ras de l’eau, et gagne le premier relais, à partir duquel nous grimperons tout droit au dessus de nous. La voie est impressionnante vue d’ici et à part monter nous n’avons pas beaucoup d’alternatives... (le bateau stop peut être ?) David continue dans la deuxième longueur 6a+ qui annonce tout de suite la couleur, ici ça va pas être les vacances comme hier à Cap Canaille ! Il fera d’ailleurs un beau vol (tête en bas), au 2/3 de la longueur après une petite erreur de lecture, de quoi nous faire un petite frayeur, et laisser un peu de mon ADN sur la parois lorsque mon bras entra en collision avec le rocher en arrêtant la chute de David... Ambiance. David garde néanmoins le sourire et après avoir remis sa tête à l’endroit terminera la longueur sans encombre ! Chapeau pour le mental ! Lui qui en plus ne grimpe pas souvent, leçon de maitrise des nerfs....
J’enchaine ensuite avec la troisième longueur en 6a+, complètement différente de la précédente : sorte de dièdre fissure, déversant parfois et assez physique. Je m’y régale ! C’est pile le type de grimpe que j’aime : des grosses prises rassurantes pour les mains, et des beaux mouvements entrecoupés de repos, les pieds en écart dans le dièdre et le gaz entre les jambes... Génial. Sylvain fera ensuite la 4ème longueur en 5c+, beaucoup plus facile et plus courte. Nous gagnons ainsi « la vire Rammond » et avons désormais le choix : terminer par les 3 dernières longueurs de rêves de pierre en 6a+, 6b+, 6a ou bien par « Le pilier de l’erreur » en 5c+ et 6a. Sylvain n’étant guère inspiré par ce que nous croyons être la longueur en 6a+ au dessus de nos tètes (et qui s’avèrera en fait être une autre voie en 7a... nettement plus difficile) nous partons donc dans le pilier de l’erreur. David fait la longueur en 5c+, que je trouverai très jolie dans un style à l’ancienne « typée montagne » avec opposition du dos et fissures... Sylvain aura la plaisir de sortir au sommet de la voie par une dernière longueur en 6a plutôt fine mais très sympa nous amenant directement aux sacs et aux piques niques! Il serait temps car il est déjà presque 16h ! La journée s’achèvera par la marche de retour à la tombée de la nuit, d’un peu plus nous sortions les frontales !
Après la fabuleuse journée de la veille à Cap Canaille, quoi de mieux qu’un petit tour du coté du Plateau de Castelveil pour rester dans la lancée ? Nous partons donc en direction de la magnifique Calanque d’En vau surplombée sur sa rive ouest par le plateau de Casteveil que nous gagnons par un beau « rampailloux »obligeant même à passer par une cheminée peu commode à grimper et ultra patinée. Nous passerons ensuite pas mal de temps à trouver le départ du rappel permettant de descendre au pied de la voie envisagée aujourd’hui : « Rêves de pierre ». C’est d’ailleurs par hasard que je trouverai le fameux départ au moment du dernier pipi... Bref, 3 rappels très gazeux à la verticale de la mer qui se trouve 150m plus bas, nous déposent au départ de la première longueur, 2m au dessus de l’eau... ! Sylvain, David et moi grimpons ensemble, suivis par Eric et Elise. David s’élance sur la traversée facile au ras de l’eau, et gagne le premier relais, à partir duquel nous grimperons tout droit au dessus de nous. La voie est impressionnante vue d’ici et à part monter nous n’avons pas beaucoup d’alternatives... (le bateau stop peut être ?) David continue dans la deuxième longueur 6a+ qui annonce tout de suite la couleur, ici ça va pas être les vacances comme hier à Cap Canaille ! Il fera d’ailleurs un beau vol (tête en bas), au 2/3 de la longueur après une petite erreur de lecture, de quoi nous faire un petite frayeur, et laisser un peu de mon ADN sur la parois lorsque mon bras entra en collision avec le rocher en arrêtant la chute de David... Ambiance. David garde néanmoins le sourire et après avoir remis sa tête à l’endroit terminera la longueur sans encombre ! Chapeau pour le mental ! Lui qui en plus ne grimpe pas souvent, leçon de maitrise des nerfs....
J’enchaine ensuite avec la troisième longueur en 6a+, complètement différente de la précédente : sorte de dièdre fissure, déversant parfois et assez physique. Je m’y régale ! C’est pile le type de grimpe que j’aime : des grosses prises rassurantes pour les mains, et des beaux mouvements entrecoupés de repos, les pieds en écart dans le dièdre et le gaz entre les jambes... Génial. Sylvain fera ensuite la 4ème longueur en 5c+, beaucoup plus facile et plus courte. Nous gagnons ainsi « la vire Rammond » et avons désormais le choix : terminer par les 3 dernières longueurs de rêves de pierre en 6a+, 6b+, 6a ou bien par « Le pilier de l’erreur » en 5c+ et 6a. Sylvain n’étant guère inspiré par ce que nous croyons être la longueur en 6a+ au dessus de nos tètes (et qui s’avèrera en fait être une autre voie en 7a... nettement plus difficile) nous partons donc dans le pilier de l’erreur. David fait la longueur en 5c+, que je trouverai très jolie dans un style à l’ancienne « typée montagne » avec opposition du dos et fissures... Sylvain aura la plaisir de sortir au sommet de la voie par une dernière longueur en 6a plutôt fine mais très sympa nous amenant directement aux sacs et aux piques niques! Il serait temps car il est déjà presque 16h ! La journée s’achèvera par la marche de retour à la tombée de la nuit, d’un peu plus nous sortions les frontales !
Samedi 14 Novembre:
Réveil dans l’innocence et l’enthousiasme (et aussi la fatigue tout de même) ce matin comme les autres jours. Comment pouvions-nous nous douter d’une telle horreur dans les rues de Paris la veille alors que nous étions tranquillement installés nous aussi autour de quelques bières... La couverture de « La Provence », découverte en allant acheter ma baguette, me donnera des frissons et me plongera dans l’incompréhension et la tristesse comme pour beaucoup... Début de journée particulier donc, et que j’imagine, je n’oublierai pas de si tôt, de la même manière que je sais exactement ou j’étais et ce que je faisais un certain 11 septembre 2001... Pourquoi retenons nous aussi bien l’horreur ? Bref, aujourd’hui nous repartons pour le monde vertical (encore libre) de Cap Canaille avec en tête la voie « Ouvreurs de bouse » qui contrairement à ce qu’indique son nom est parait-il une très belle voie ? Rien de mieux que d’aller s’en assurer par soi-même ! 30s de marche d’approche (réellement), et 3 rappels gazeux plus tard nous voici posés comme des fleurs au pied de la paroi. Le caillou semble inégal, mais les longueurs du haut de notre voie, entre-aperçues pendant la descente semblent géniales. Nous partons ainsi motivés et avons déjà retrouvé le sourire ! Le monde vertical? Une thérapie pour oublier le piètre monde horizontal des hommes ? La grimpe serait-elle une forme de fuite dans cet espace de liberté et d’aventure qu’est le monde vertical ?
Eric et Elise ouvrent la voie, David et moi suivons tandis que Sylvain, Sophie et Laurent ferment la marche. La première longueur 6a est facile, un pas seulement me donnera du fil à retordre et ne voulant pas retarder tout le monde pour trouver la méthode j’en viendrai à me faire une petite pédale à l’ancienne (sangle sur un point dans la paroi servant d’étrier pour mon pied droit) me permettant ainsi de passer sans risques et sans faire poireauter les autres déjà nombreux derrière nous à vouloir aller se vider l’esprit dans la paroi... David part ensuite sur la deuxième longueur en traversée facile 3, avant de s’arrêter au relai de la variante facile en 5c permettant d’éviter la 3ème longueur en 6a+... Eric nous ayant lancé : « c’est à bras ici » (comprenez que la longueur est athlétique), des bras que je sens terriblement fatigués aujourd’hui ! Je pars donc dans la variante de la 3ème longueur dans un décor hallucinant, toujours ces strates rouges, ces piles d’assiettes, ce grès sculpté... un régal. David fera ensuite ce constitue sans doute la plus belle longueur de la voie, un magnifique mur vertical truffé de prises énormes en 5c ! Le pied total. J’en terminerai ensuite avec une longueur un peu plus courte toujours en 5c, parfois un peu déversante, mais aussi très belle pour sortir au sommet de la voie, cueillis par le soleil ! Un régal ! Encore une voie majeure du secteur. Sylvain, Sophie, Eric et Elise en resterons là pour cette fois et après un pique nique en haut de la voie rentrerons sur Mazamet (déjà). Laurent et moi pas encore rassasiés et surtout sans obligations, resterons une journée de plus ! Nous ferons même quelques couennes le samedi après midi à la calanque de Morgiou histoire de se délayer les bras...
Réveil dans l’innocence et l’enthousiasme (et aussi la fatigue tout de même) ce matin comme les autres jours. Comment pouvions-nous nous douter d’une telle horreur dans les rues de Paris la veille alors que nous étions tranquillement installés nous aussi autour de quelques bières... La couverture de « La Provence », découverte en allant acheter ma baguette, me donnera des frissons et me plongera dans l’incompréhension et la tristesse comme pour beaucoup... Début de journée particulier donc, et que j’imagine, je n’oublierai pas de si tôt, de la même manière que je sais exactement ou j’étais et ce que je faisais un certain 11 septembre 2001... Pourquoi retenons nous aussi bien l’horreur ? Bref, aujourd’hui nous repartons pour le monde vertical (encore libre) de Cap Canaille avec en tête la voie « Ouvreurs de bouse » qui contrairement à ce qu’indique son nom est parait-il une très belle voie ? Rien de mieux que d’aller s’en assurer par soi-même ! 30s de marche d’approche (réellement), et 3 rappels gazeux plus tard nous voici posés comme des fleurs au pied de la paroi. Le caillou semble inégal, mais les longueurs du haut de notre voie, entre-aperçues pendant la descente semblent géniales. Nous partons ainsi motivés et avons déjà retrouvé le sourire ! Le monde vertical? Une thérapie pour oublier le piètre monde horizontal des hommes ? La grimpe serait-elle une forme de fuite dans cet espace de liberté et d’aventure qu’est le monde vertical ?
Eric et Elise ouvrent la voie, David et moi suivons tandis que Sylvain, Sophie et Laurent ferment la marche. La première longueur 6a est facile, un pas seulement me donnera du fil à retordre et ne voulant pas retarder tout le monde pour trouver la méthode j’en viendrai à me faire une petite pédale à l’ancienne (sangle sur un point dans la paroi servant d’étrier pour mon pied droit) me permettant ainsi de passer sans risques et sans faire poireauter les autres déjà nombreux derrière nous à vouloir aller se vider l’esprit dans la paroi... David part ensuite sur la deuxième longueur en traversée facile 3, avant de s’arrêter au relai de la variante facile en 5c permettant d’éviter la 3ème longueur en 6a+... Eric nous ayant lancé : « c’est à bras ici » (comprenez que la longueur est athlétique), des bras que je sens terriblement fatigués aujourd’hui ! Je pars donc dans la variante de la 3ème longueur dans un décor hallucinant, toujours ces strates rouges, ces piles d’assiettes, ce grès sculpté... un régal. David fera ensuite ce constitue sans doute la plus belle longueur de la voie, un magnifique mur vertical truffé de prises énormes en 5c ! Le pied total. J’en terminerai ensuite avec une longueur un peu plus courte toujours en 5c, parfois un peu déversante, mais aussi très belle pour sortir au sommet de la voie, cueillis par le soleil ! Un régal ! Encore une voie majeure du secteur. Sylvain, Sophie, Eric et Elise en resterons là pour cette fois et après un pique nique en haut de la voie rentrerons sur Mazamet (déjà). Laurent et moi pas encore rassasiés et surtout sans obligations, resterons une journée de plus ! Nous ferons même quelques couennes le samedi après midi à la calanque de Morgiou histoire de se délayer les bras...
Dimanche 15 Novembre :
Aujourd’hui Laurent et moi partons pour une journée d’initiation à la grande voie avec Fabrice, Carine et Adeline présents avec nous au camping depuis mercredi. Direction la Calanque de Sormiou pour enchainer deux voies : « Etron vertical » et « Dièdre guem ». Cette journée d’initiation est un condensé de la grimpe esprit calanque : marche d’approche sur sentiers escarpés voire vertigineux avec mains courantes et désescalade, descente jusqu’au ras de l’eau en rappel (3 rappels) et belle voie en 5 longueurs (5a/5b/4c/3c/4b) dans un cailloux splendide...Le tout avec la mer et le soleil en toile de fond. Que demander de plus ? Tout le monde sera ravi de cette dernière journée et c’est non sans difficultés que nous quittons Marseille sous un soleil radieux en cette fin d’après midi de novembre...
Aujourd’hui Laurent et moi partons pour une journée d’initiation à la grande voie avec Fabrice, Carine et Adeline présents avec nous au camping depuis mercredi. Direction la Calanque de Sormiou pour enchainer deux voies : « Etron vertical » et « Dièdre guem ». Cette journée d’initiation est un condensé de la grimpe esprit calanque : marche d’approche sur sentiers escarpés voire vertigineux avec mains courantes et désescalade, descente jusqu’au ras de l’eau en rappel (3 rappels) et belle voie en 5 longueurs (5a/5b/4c/3c/4b) dans un cailloux splendide...Le tout avec la mer et le soleil en toile de fond. Que demander de plus ? Tout le monde sera ravi de cette dernière journée et c’est non sans difficultés que nous quittons Marseille sous un soleil radieux en cette fin d’après midi de novembre...