Pour ce long weekend pascal, destination les Calanques entre Marseille et Cassis pour 3 jours de grandes voies dans un cadre majestueux! CAF de Toulouse et de Mazamet regroupés nous nous retrouvons vendredi soir au camping des cigales à Cassis ou l’accueil est toujours aussi....particulier ! Nous serons en tout une dizaine ce weekend : Fanny, Blanca, Seb, Cricri, Elise, Eric, Mariane, Hélène, Damien et moi.
Samedi 04 avril: Pour Elise, Eric, Blanca et moi direction le secteur Eissaïdon aujourd’hui avec pour objectif « Sur les traces de Gaston », une voie recommandée par Seb, Criciri et Héléne qui en ont gardé un très bon souvenir... Nous parvenons au pied de la voie après 1h de marche d’approche toujours aussi agréable, au travers de la garrigue, avec la mer et les falaises en toile de fond. Le départ de la voie est au ras de l’eau et cela durera pendant les 3 première longueurs, vers 10h~10h30 Blanca s’élance dans la première longueur (5c), et dès les premiers mètres, ambiance typiquement « Calanques » : Blanca nous lance « mais il n’y a plus de voie, il y’a de l’eau ! », effectivement, après 10m, la falaise est coupée par un chenal étroit d’environ 1m obligeant à quelques acrobaties pour passer de l’autre coté sur des prises un peu lisses finalement plus « dépayasant » que difficile... ! La suite toujours au ras de l’eau j’enchaine avec la deuxième longueur (4c) plus classique, tandis que la troisième longueur (4b) offre une re-descente droit vers la mer ! Nous enjambons de nouveau la grande bleue à deux reprises, le rocher noirci par la mer n’inspire pas confiance, ce qui s’avérera complètement faux ! Bien au contraire ! Nos chaussons sont comme collés à la paroi, et nos doigts sont meurtris par de micros aspérités particulièrement aiguisées ! Mieux vaut ne pas tomber ici au risque de se faire de belles pizzas ! Je me presse de sortir de ce trou, l’eau n’est à que quelques cm au dessous de mes pieds et j’ai l’impression (fausse) qu’une vague plus grosse que les autres va arriver ! Retour au soleil, je pars dans la 4ème longueur (5b) verticale cette fois, sur une très belle arête pleine de petites prises, je relaye 30m au dessus de l’eau dans un grand trou traversant la paroi de part en part dans lequel le Mistral s’engouffre et par effet venturi me glace de la tête au pied ! Mais quelle ambiance ! La suite, Blanca s’élance dans une traversée (5c), très fine et très « gazeuse » ! Nous arrivons maintenant au fond d’une sorte de gigantesque cheminée, nous sommes à 30m au dessus de l’eau et environ 50m au dessus de nous, nous apercevons maintenant le sommet de la voie ! Les choses sérieuses commencent, fini les vacances au bord de l’eau, l’ambiance change radicalement, je m’élance donc dans la 6ème longueur (6a) en traversée ascendante, dans un rocher « moutonné » avec de belles prises parfois un peu rondes quand même... J’arrive quasiment à enchainer la longueur, je bute néanmoins sur le dernier pas, hyper impressionnant avec de petites prises, je fais donc une pause sur la dernière dégaine avant d’en terminer... Blanca me rejoint et part à son tour dans « LA » longueur de la voie. Une magnifique longueur verticale (6a), sur de grosses prises, dans un rocher exceptionnel ! Blanca se régale, et moi aussi ! Nous ressortons au soleil et profitons de la vue plongeante extraordinaire, que nous offre ce 7ème relais sur la voie, plus bas Elise en termine avec la traversée plein gaz en 6a.... je suis passé là en tête ? J’ai encore du mal à réaliser... ! Je pars enfin pour la dernière longueur (5c), courte mais jolie, quelle joie en arrivant au sommet ! Blanca me rejoint, nous voici maintenant en haut de cette aiguille sur laquelle Gaston Rébuffat s’était fait photographié ! Nous avons bien marché sur ces traces ! Nous savourons ces instant, rejoins quelque minutes plus tard par Eric et Elise tout aussi enchantés que nous ! Quelle belle première journée !
Samedi 04 avril: Pour Elise, Eric, Blanca et moi direction le secteur Eissaïdon aujourd’hui avec pour objectif « Sur les traces de Gaston », une voie recommandée par Seb, Criciri et Héléne qui en ont gardé un très bon souvenir... Nous parvenons au pied de la voie après 1h de marche d’approche toujours aussi agréable, au travers de la garrigue, avec la mer et les falaises en toile de fond. Le départ de la voie est au ras de l’eau et cela durera pendant les 3 première longueurs, vers 10h~10h30 Blanca s’élance dans la première longueur (5c), et dès les premiers mètres, ambiance typiquement « Calanques » : Blanca nous lance « mais il n’y a plus de voie, il y’a de l’eau ! », effectivement, après 10m, la falaise est coupée par un chenal étroit d’environ 1m obligeant à quelques acrobaties pour passer de l’autre coté sur des prises un peu lisses finalement plus « dépayasant » que difficile... ! La suite toujours au ras de l’eau j’enchaine avec la deuxième longueur (4c) plus classique, tandis que la troisième longueur (4b) offre une re-descente droit vers la mer ! Nous enjambons de nouveau la grande bleue à deux reprises, le rocher noirci par la mer n’inspire pas confiance, ce qui s’avérera complètement faux ! Bien au contraire ! Nos chaussons sont comme collés à la paroi, et nos doigts sont meurtris par de micros aspérités particulièrement aiguisées ! Mieux vaut ne pas tomber ici au risque de se faire de belles pizzas ! Je me presse de sortir de ce trou, l’eau n’est à que quelques cm au dessous de mes pieds et j’ai l’impression (fausse) qu’une vague plus grosse que les autres va arriver ! Retour au soleil, je pars dans la 4ème longueur (5b) verticale cette fois, sur une très belle arête pleine de petites prises, je relaye 30m au dessus de l’eau dans un grand trou traversant la paroi de part en part dans lequel le Mistral s’engouffre et par effet venturi me glace de la tête au pied ! Mais quelle ambiance ! La suite, Blanca s’élance dans une traversée (5c), très fine et très « gazeuse » ! Nous arrivons maintenant au fond d’une sorte de gigantesque cheminée, nous sommes à 30m au dessus de l’eau et environ 50m au dessus de nous, nous apercevons maintenant le sommet de la voie ! Les choses sérieuses commencent, fini les vacances au bord de l’eau, l’ambiance change radicalement, je m’élance donc dans la 6ème longueur (6a) en traversée ascendante, dans un rocher « moutonné » avec de belles prises parfois un peu rondes quand même... J’arrive quasiment à enchainer la longueur, je bute néanmoins sur le dernier pas, hyper impressionnant avec de petites prises, je fais donc une pause sur la dernière dégaine avant d’en terminer... Blanca me rejoint et part à son tour dans « LA » longueur de la voie. Une magnifique longueur verticale (6a), sur de grosses prises, dans un rocher exceptionnel ! Blanca se régale, et moi aussi ! Nous ressortons au soleil et profitons de la vue plongeante extraordinaire, que nous offre ce 7ème relais sur la voie, plus bas Elise en termine avec la traversée plein gaz en 6a.... je suis passé là en tête ? J’ai encore du mal à réaliser... ! Je pars enfin pour la dernière longueur (5c), courte mais jolie, quelle joie en arrivant au sommet ! Blanca me rejoint, nous voici maintenant en haut de cette aiguille sur laquelle Gaston Rébuffat s’était fait photographié ! Nous avons bien marché sur ces traces ! Nous savourons ces instant, rejoins quelque minutes plus tard par Eric et Elise tout aussi enchantés que nous ! Quelle belle première journée !
Dimanche 05 avril: On ne change pas une équipe qui gagne ! Nous repartons donc Elise et Eric, Blanca et moi avec dans l’idée d’aller se frotter à la Gutenberg dans le socle de la Candelle ! Une voie plus courte qu’hier mais aussi plus technique, 4 longueurs : 6a, 6a, 6a+, 6a+.... Ne grimpant dans le 6a que depuis très récemment, c’est un sacré défi pour moi ! Le ciel est gris et froid lorsque nous arrivons au pied de la voie, mais nous partons malgres tout. Je laisse la première longueur à Blanca ayant une épaule douloureuse et surtout la « pétoche » (je dois bien l’avouer...), qui mettra tout de suite dans l’ambiance, une bien belle longueur, sur des prises pas toujours très franches, bien défendue par deux ressauts assez fins, ça promet ! Rassuré sur mon épaule (mais toujours avec la pétoche) je pars en suivant dans la deuxième longueur, je suis saisi d’entrée de jeux, avec un bon petit combat pour mettre la deuxième dégaine, je passe néanmoins après un petit repos sur celle-ci.... à ce moment là je me dis que la journée risque d’être longue si je dois me reposer sur chaque points... La suite, encore plus difficile, j’arrive maintenant au pied d’une sorte de petit dièdre, avec un belle fissure, bien technique et athlétique. Première tentative, je pars trop vite, je me retrouve avec les mains inversées, en mode « crapaud » et ça ne pardonne pas, je me « pète » un peu les bras et avant d’attraper les fameuses « bouteilles » (quand les avant bras se durcissent comme des bouteilles...) je me repose à nouveau sur la dernière dégaine posée... J’en profite pour bien regarder le « pas », je réfléchi, je me clame, je me détends les bras, et je repars, en oubliant la peur et cette fois ça passe ! Je me surprends moi même de la facilité avec laquelle je passe au final et je laisse échapper un « putain s’était bien la peine de se péter les bras... tu vois quand tu veux ! » ... L’escalade c’est dans la tête... La suite est bien plus facile, je parviens sans difficultés au relais suivant au pied d’un grand dièdre au rocher sculpté. Blanca me rejoint et enchaine aussitôt dans la troisième longueur en 6a+, elle se régale sur les premiers mètres dans un rocher à trous excellent, coloré agréable et facile à grimper, les difficultés seront pour plus haut, une fois dans le dièdre, les pieds se font plus petits, voire en adhérence et en opposition, un pied de chaque coté avec le vide entre les jambes... Les derniers mètres offriront un peu de résistance à Blanca qui s’en sortira sans problème, un peu fin pour sortir du dièdre ! Nous parvenons désormais sur une grande terrasse, et le soleil aidant, ainsi que le grand plaisir que j’ai eu à grimper dans la dernière longueur, je m’élance dans cette quatrième et dernière longueur complètement libéré et motivé par Blanca ! Le départ est facile mais dans un rocher douteux obligeant à grimper en faisant des « pas de chat »,la paroi se redresse maintenant, et après une petite traversée délicate, me voila sous la partie déverssante de la longueur... Je trouve un bon repos sur de grosses prises, je parviens même à coincer un genou, je me détends, je souffle, et après avoir mémorisé les mouvements, je m’élance ! Je passe un premier pas déversant, je clipe une dégaine, je retrouve une position de repos, je me surprends moi même, puis je continue, j’observe calmement, j’enchaine phases de repos et phases plus intenses...et je fini au relais ! Mon premier 6a+ à vue, et enchainé... J’explose de joie, j’en oublie l’inconfort de ce dernier relais, je fais monter Blanca nous partageons quelques courts instants là haut avant de laisser la place pour Eric et Elise en entamant la descente en rappel. Après cette belle voie, et un repas au soleil bel et bien de retour, Blanca sur-motivée s’élance dans une nouvelle voie, cotée 5c sur le topo, mais équipé engagé (points très loins) patinée, aux prises fourrées voire poisseuses... Bref arrivée au deuxième point abandon, je fais une tentative et arrivé sur ce même deuxième point je renonce moi aussi, de toutes façons j’étais partis sans dégaines...(quel idiot) Nous abandonnons cette voie et après quelques hésitations je m’élance dans les deux premières longueurs du Temple, 4c et 5c qu’ils disaient ! Là encore, je suis surpris par la voie et par sa cotation, après avoir enchainé un 6a+ le matin, ça vous remet les pieds sur terre ! Pendant ce temps Eric et Elise se feront eux aussi leur « chantier » dans une voie cotée facile sur le topo... Pire encore ils coinceront le rappel à la descente les obligeant à remonter par un 6a.... Fin de journée un peu difficile, mais très vite nous ne garderons que les meilleurs moments de la Gutemberg, bien aidés par le soleil couchant sur la calanque de Sugiton, magnifique ! Le soir, même programme, bières, saucisson et bonne ambiance, plus chaude cette fois sans le mistral ! La cordée Fanny, Mariane et Cricri s’est bien marrée visiblement !
Lundi 06 avril: Changement de secteur aujourd’hui ! Nous partons tous à l’est de Cassis sur les falaises de Cap Canaille. Changement de secteur donc, changement de rocher aussi (le calcaire est ici remplacé par du grés et du conglomérat) mais pas de changement de cordée pour moi, je repars avec Blanca pour une nouvelle aventure, nous avons été efficaces jusqu’ici, il n’y a pas de raisons que ça change ! Nous seront aujourd’hui suivis de près par une cordée de 3 : Mariane, Fanny et Cricri. Une cordée de deux et une cordée de trois dans la voie 2 vaurien et 3 canailles.... On n’a pas fait exprès ! C’est du sérieux aujourd’hui aussi, 7 longueurs dont deux en 6a et deux 6a+... Je laisse une nouvelle fois la main à Blanca, sur-motivée, elle démarre dans le premier toit, on nous avait prévenu, le départ est athlétique.... Mais très vite nous commençons à avoir des doutes, ayant vu pour ma part Blanca grimper ces derniers jours je trouve qu’elle éprouve plus de difficultés qu’à l’accoutumée... les jurons en Espagnol fusent... ! Blanca se repose quasiment sur chaque point mais parvient finalement au relais, quel mental, quelle détermination ! D’autre grimpeurs passent au pied de la voie, nous en profitons pour vérifier sur leur topo plus détaillé, nos doutes sont confirmés, nous avons envoyé Blanca trop à droite dans un 6c.... Sont premier 6c en tête ! Elle redescendra en un éclair en rappel et en déséquipant la voie, elle est exténuée, ses bras sont durs comme de la pierre (les fameuses « bouteilles ») mais toujours motivée ! Nous tirons le rappel en attendant et patatras, la corde se coince.... décidément la journée commence mal....heureusement nous voyons assez vite le problème, les deux cordes sont totalement entortillées ! Nous prenons chacun un brin avec Cricri, tournons autour l’un de l’autre et après une vingtaine de tours, la corde vient à nouveau...ouf ! Avec tout cela il est déjà 11h30 et nous sommes encore au pied de la voie, le sommet est environ 100m plus haut... Je démarre dans dans la première longueur pour laisser le temps à Blanca de se remettre un peu de ses émotions... Une longueur hétérogène avec un premier pas athlétique en 6a, suivi d’une séance de rampage sur une vire ascendante sous un toit bien bas... mon casque et mes genoux s’en souviendrons, c’est néanmoins génial, ludique, et si particulier à cette falaise. Blanca enchaine dans la deuxième longueur (5c), nous sommes dépaysés, le rocher est rond, et offre tantôt de gros bacs, tantôt des prises rondes en adhérence... Les chosent se corsent dans la 3ème longueur en 6a+, je m’élance sous un petit toit au départ de la longueur par lequel on ressort sur de petites prises fuyantes et des petits pieds en adhérence.... Il ne m’en faudra pas plus pour que j’attrape la dégaine pour me hisser... tant pis je n’enchainerai pas un deuxième 6a+ aujourd’hui... Vient ensuite une traversée assez fine, mais je m’en sors finalement assez bien et je parviens au dessus sous une partie déversante fournie d’énormes prises... Je me régale, ici on rentre carrément les bras et les genoux dans la falaise, on se retrouve parfois a crocheter une lunule avec le bras en entier, c’est hyper rassurant malgré le « gaz » et le dévers, et ça permet de bien souffler, c’est de plus en plus beau, de plus en plus sculpté, j’enchaine toute la suite de la longueur jusqu’au relais installé dans une grande grotte ! Fabuleux, je fais monter Blanca, Cricri nous rejoins ensuite, nous voici maintenant tous les 3 dans cette grotte, suspendus 100 m au dessus de l’eau ! Blanca repars dans longueur suivante en 6a+ elle aussi hyper aérienne... La sortie de la grotte est d’anthologie, cela consiste à s’accroupir, saisir une énorme prise avec la main droite, passer la tête en dehors de la grotte, envoyer le pied gauche sur une petite réglette, basculer son poids dans le vide (ou plutôt ses fesses...) et envoyer la main gauche très haut sur un énorme bac ! Facile, mais hyper impressionnant ! La suite est magnifique, le grès est sculpté, les prises sont énormes, on oublie que sa déverse par endroit ! La longueur suivante (6a) est parait-il la plus belle longueur de la voie et vue la beauté de ce qu’on vient de faire ça promet... j’ai la chance d’y partir en tête ! Le départ me surprend un peu, un passage athlétique en « dulffer » dans une large fissure un peu patinée me tire dans les bras... Je paye les efforts des derniers jours et je dois me résoudre à me reposer dans la dégaine. Ce n’est pas grave, je sais déjà que je reviendrai ! La suite... comment dire ? Féerique ? Fantastique ? Surréaliste ? Les mots me manquent... en fait Cap Canaille c’est comme un tableau impressionniste, c’est une falaise oui, mais tout est exagéré, les couleurs, les formes, la lumière... Bref comment décrire, après ce repos sur ma dégaine dans la fissure, je continue de monter pour m’enfoncer de plus en plus dans un immense boyaux, je disparait complètement, comme mangé par la falaise, devant, du rocher, derrière du rocher, au dessus du rocher, seul subsiste le vide entre mes pieds et un étroit passage vers la gauche vers la lumière... Je m’y engouffre, sa frotte de partout, je dois me comprimer façons contorsionniste pour parvenir à monter, je lance un pied de chaque coté de ce qui ressemble désormais à une immense écaille, le vide et le bleu de la méditerranée entre les jambes.... Vous avez dit féérique ? Quel bonheur d’être ici ! La sortie de boyaux est tout aussi belle, on grimpe sur un empilement de « cookies » ou d’assiettes énormes, on les saisis à pleine mains, on monte dessus, on se coince dedans, on fait attention à ne pas abimer, c’est tellement beau ça sera dommage de casser ces sculptures.... Je ressors au soleil sur une vire un peu délitée, et un peu euphorique je rate le relais et contraint par le tirage, j’installe finalement notre relais dans une solide lunule. Blanca me rejoins, le sourire au lèvres, je l’entends crier de joie pendant son ascension... Elle enchainera rapidement avec une courte longueur très facile sur une vire horizontale (3b). Nous parvenons au pied de la dernière longueur, le grès laissant place cette fois au conglomérat (galets et graviers liés entre eux par une sorte de grès / calcaire, ressemblant de loin à un béton grossier).... Je n’ai jamais grimpé la dedans, je m’élance dans cette dernière longueur (6a). Je grimpe à nouveau en mode « chat », j’ai peur de casser les prises, je fais doucement, je ne serre pas, je ne tracte pas sur mes bras. C’est curieux, j’ai peur que les prisent cassent, mais je n’ai pas peur... C’est comme si je ne voulais tout simplement pas abimer... Après quelques difficultés à trouver la voie, je parviens sous un toit particulièrement déversant pour mes petits bras fatigués après ces 3 jours. Je fais une première tentative, ça n’a pas l’air compliqué, mais je ne le sens pas... Un autre grimpeur, m’indiquera quelque instant après que je ne suis pas la bonne voie... Ici c’est du 6b ! Ok je comprends maintenant, je désescalade 10m faciles jusqu’au relais, récupère 3 dégaines et repars cette fois dans la bonne voie ! C’est tout de suite plus facile, et je me régale, je profite de ces derniers instants de grimpe, je sais que l’instant est précieux, je profite et je me régale de grimper, je suis libéré.... ! Nous profiterons ensuite des ces instant magiques en haut de la voie rejoins par les 3 canailles de l’autre cordée !
Ce weekend exceptionnel s’achève, vite quand est-ce que on remet ça ???!!!
Merci à tous : Blanca, Seb, Eric, Cricri, Elise , Fanny, Hélène, Damien, Mariane
Ce weekend exceptionnel s’achève, vite quand est-ce que on remet ça ???!!!
Merci à tous : Blanca, Seb, Eric, Cricri, Elise , Fanny, Hélène, Damien, Mariane